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    OM MANI PADME YOUNG
    (se prononce OM MANI PEME HOUNG)


    Mantra de CHENREZI, Bouddha de l’Amour et de la Compassion.



    Un mantra est une formule sacrée, un support auditif, un instrument de la pensée.

    Man = penser

    Tra = instrument



    Le mantra protège notre esprit de ses pensées impures. Il est l’énergie qui fait le lien entre notre état d’esprit ordinaire et l’état d’esprit éveillé. Il est important de le réciter sans distraction.

    C’est la présence de notre esprit dans la récitation du mantra qui l’anime, lui donne la force.


    Mani Padme = veut dire "Le joyau dans le lotus"



    Tout le mantra peut se traduire par : "Le joyaux de la réalisation dans le Lotus du pur esprit"



    La lettre "OM"

    Elle est blanche - Elle représente le symbole de la réalité suprême, elle purifie l’émotion de l’orgueil et les souffrances qui lui sont spécifiques - Elle est la prière adressée au corps des Buddhas.


    La lettre "MA"

    Est verte - elle dissipe les souffrances de la jalousie, de la discorde, elle purifie les voiles de la parole – elle est la prière adressée à la parole des Buddhas.


    La lettre "NI"

    Elle est jaune - Elle purifie l’attitude de l’ignorance, elle purifie les voiles de l’esprit elle est la prière adressée à l’esprit des Buddhas.


    La lettre "PAD"

    Elle est bleu clair - Elle purifie l’attitude mentale négative, elle dissipe les souffrances et ses conditions - Elle purifie les voiles des émotions conflictuelles et est la prière adressée aux qualités des Buddhas.


    La lettre "ME"

    Elle est rouge - Elle purifie les impuretés : avarice, désir, attachement - Elle purifie les voiles des conditionnements latents et la prière adressée à l’activité des Buddhas.


    La lettre "HOUNG"

    Elle est bleu sombre - Elle purifie la colère l’agressivité et les douleurs qui viennent de cette colère, de cette haine - Elle ferme la porte des enfers, elle purifie le voile qui découvre la connaissance – Elle rassemble la grâce du corps de la parole et de l’esprit, des qualités et de l’activité des Buddhas.

     


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  • J'avais 10 ans quand mes parents ont déménagé et se sont installés à Bouffioulx. Qui ne connaît ce charmant village célèbre pour son industrie du grès. La fabrication de poteries en grès vernissé au sel remonte au Moyen-Age (13e. siècle). L'argile locale de très bonne qualité a permis la manufacture d'une poterie utilitaire destinée à la vaisselle et à la conservation alimentaire. Aujourd'hui, l'activité industrielle est éteinte depuis bien longtemps mais elle s'est reconvertie dans la fabrication de poteries d'art. Et chaque année, le premier week-end de juillet est le théatre des non moins célèbres fêtes de la poterie.

    Je fus mis à l'école chez les frères des écoles chrétiennes à Châtelet. Le choix de mes parents a déterminé le reste de ma vie. J'avais l'âge de faire ma profession de foi et ma confirmation. Ces évènements m'ont mis en contact avec des prêtres et religieuses chargés de nous y préparer. L'un d'eux m'a positivement marqué et ce fut là le début d'un appel à la vie consacrée. L'année suivante, j'étais en charge du cathéchisme et des animations de retraite de préparation à la profession de foi des enfants d'un an mes cadets.

    Le directeur (frère des écoles chrétiennes) de l'école que je fréquentais et qui était devenu ami de mes parents a vu en moi quelqu'un dont l'appel à la vie religieuse ne faisait pas de doute. Et je fus épaulé, guidé, encouragé dans cette voie. Dès l'âge de 12 ans, je participais chaque année, pendant les grandes vacances, à une retraite non guidée de 8 jours dans le silence de l'abbaye d'Orval. J'étais le seul enfant de cet âge à y participer et j'étonnais les moines trappistes ainsi que les autres retraitants.

    Une lecture a définitivement scellé cet attrait à la vie religieuse. Il s'agit de la "Harpe de Saint François" de Timmermans. Je voulais devenir Franciscain.


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  • Introduction au bouddhisme,Lama Karta
    Huy, samedi 15 et dimanche 16 octobre

    Le Lama présentera une vue d'ensemble de l'histoire du bouddhisme et de l'éthique qui sous-tend cette philosophie. L'enseignement est suivi d'une session "questions - réponses".

    La vie du Bouddha sera évoquée ainsi que les thèmes développés par le Bouddha. C'est une excellente occasion d'avoir accès à une vue globale relative au bouddhisme et d'explorer ses lignes de force.

    Samedi 15 : Histoire et pratique

    • De 10h30 à 12h A la rencontre du bouddhisme, Lama Karta
      Qui était le Bouddha ? De quoi a-t-il parlé avant tout ? Comment travailler sur les émotions perturbatrices ? Quelle méthode le bouddhisme propose-t-il ?
    • 12h Repas
    • De 13h30 à 14h30 Le bouddhisme aujourd'hui, Frans Goetghebeur
      Comment le bouddhisme est-il arrivé en Occident ? En quoi consiste l'apport du bouddhisme à la culture occidentale ? Est-ce que les Occidentaux arrivent à comprendre le bouddhisme ?
    • De 15h à 16h30 Méditer : Comment et pourquoi ? Lama Karta
    • 16h30 Café, thé et biscuits

    Dimanche 16 : Méditation et philosophie

    • De 10h30 à 12h Exercices de méditation guidée suivis de questions et réponses
    • 12h Repas
    • De 14h à 16h Introduction à la philosophie bouddhiste, Lama Karta
      Le Lama expliquera les concepts comme le samsara et le nirvana, la réalité relative et ultime, l'interrelation et la vacuité. Ainsi seront présentées les grandes lignes des différentes écoles philosophiques dans le bouddhisme. Il sera également question de la place de la méditation.
    • 16h Café, thé et biscuits

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  • Je suis né le 14 juillet 1962 dans un petit village appelé Nalinnes, au sud de Charleroi. Je suis resté fils unique. Mon père était peintre en bâtiment et ma mère hébergeait à la maison des enfants issus de familles défavorisées. Des enfants abandonnés ayant tous vécus des expériences de souffrance. C'est là que j'ai appris qu'on est ce que notre histoire a fait de nous. Et aussi le non-jugement sur les apparences.

    Mon père était un féru de littérature et de philosophie. Ma mère avait l'esprit plus terre à terre, toute dévouée qu'elle était aux dures tâches de l'éducation d'une "famille nombreuse". La religion n'avait pas, à cette époque, une place prépondérante à la maison. Le seul souvenir que j'en ai gardé, dans ma petite enfance, est la préparation à la première communion. Quelques semaines durant lesquelles il me fallait me lever plus tôt certains jours de la semaine pour suivre le catéchisme avant les heures de classe. Mais nous avions le privilège, chacun à tour de rôle, de pouvoir quitter l'école afin d'accompagner le curé aux enterrements pour y jouer le rôle d'enfant de choeur.

    J'étais un enfant plutôt timoré et quelque peu colérique à l'occasion. De ces deux traits de caractère, je n'ai gardé que le premier.


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